Le brasier

Le ville était éclairé de rouge en ce jours de deuil à Charogne. La menace de la maladie qui a causé d’innombrable mort à été enraillé. Autour du feu, je vois des yeux en deuil, des yeux tristes, des yeux affamés, des yeux en peur et quelques yeux déterminés.

Après la tempête, viens le temps de reconstruire. En mieux, en lumière, en courage.

Pourquoi alors ne suis-je pas satisfait. La défaite face à la créature de l'autre plan me laisse encore un goût amer à la bouche. Moi qui a connu sa première vraie défaite.

*Soupir* Je devrai me réjouir que tout ceci soi fini, si j'ai pu aider à rendre cette ville meilleur, alors Abadar m'a guidé à faire la bonne chose. Me morfondre ne sert a rien, tout est encore a faire ici.

*Sourire* Allons ou est-ce que je pourrais être bien utile maintenant?

Après une courte réflexion, un souvenir me revint en tête, une note de musique

Je dois aller voir Requin, il faut qu'il apporte la nouvelle à celui qui l'a mit au courant de cet homme

Je me retourne dos au feu alors que le maire annonce le nom du groupe d'aventurier qui a permit de mettre à jours le lieu qui maintenant retombe tranquillement en cendre.

Elle voulait assiter à la consumation du temple, le voir détruit, réduit en cendre, tout comme les suivants avaient tenté de détruire son âme à elle.  Elle espérait y voir brûler ses cauchemards avec l'air viciée qui se purifierait autours d'elle. Dès les premières flammes, elle sentit son esprit bouillir à l'intérieur de son corps, comme si le feu y était pris aussi. Elle tanta d'allumer d'autres flammes afin que le feu grossissent plus rapidement. Elle agitait ses bras en tout sens, dans une rage explosive, sans porter attention où ses flammes allaient, ni penser aux conséquences des son geste. Puis, le choc ; quelqu'un voulait l'arrêter. Impuissante, elle tomba sur ses genoux et se mit à crier, espérant y faire sortir le mal qu'il lui restait. Elle resta au sol très longtemps, jusqu'à ce que le feu soit éteint et que ses poumons soient noircis de fumée. Elle se releva finalement, vidée, et pourtant pas assez à son goût. Le goût de cendre causé par le brasier n'arrivait pas à enlever celui de sang. La fumée n'avait pas pris place des étranges sensations qui la suivaient depuis toujours. 

Elle reprit son chemin, ou plutôt suivi son destin, au travers la grande ville de Charogne...