Les questions

Matias venait de se réveillé, il était étendu sur une table en plein milieu de la pièce. Il faisait très sombre, mais ses yeux prirent le temps de s’adapter un peu. Par la fenêtre, il pouvait voir l’une des treize lune dans le ciel étoilé.

“Ce demi-elfe blond sait ce qu’il faisait....” grogna t-il.

Il eu à peine le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu’il s’était évanouit et qu'il se réveille maintenant sur une table. Après des mois de recherche, lui et ses alliées avaient échoué. La porte de la pièce s’ouvrit, du moins c’est que Matias pu comprendre par le bruit. Il pu ensuite distingué les yeux d’une personne dans les ténèbres s’approchant de lui et de la table. Les yeux étaient d’un rouge brulant tellement le regard était intense.

La personne s’arrêta juste à coté de lui et le fixa longuement. Jamais Matias n’avait vu une tel chose. Il commença à avoir très chaud.

“Tu vas me dire ce que je veux savoir.” Dit une voix presque fantôme.

“Comment comptait tu retourner à Malvran?”

Matias garda les lèvres serrés. Comme s’il croyait que la réponse pouvait lui être volée. La silhouette approcha son visage du sien.

“Tu sais, la personne qui t’envoi m’a montré comment forcer les gens à faire ce que je veux.” Chuchota-t-il à son oreille.

Il se releva en reprenant un ton intimidant. “Si tu refuse de me répondre...crois-moi....je te convaincrai....”

La silhouette monta sur la table. Non pas en sautant dessus, mais en y flottant.

“Je te le demande encore une fois.....comment allait tu repartir d’Eberron?”

Matias savait que s’il répondait, Lionel allait le lui faire payé. Il décida de se taire malgré la pression de sa peur pourtant si intense. Voyant que le prisonnier restait silencieux, la silhouette pointa le bras vers la main de Matias.

“As Na Dor Sa” dit la silhouette dans l’écho de la pièce.

Matias sentit soudain une intense douleur provenant de sa main. Une brulure incroyable suivi d’une odeur et d’un bruit étrange. Il cria aussi fort qu’il le pu. Ne voyant pratiquement rien, il ne comprenait pas ce qui se passait. Il criait, criait tellement qu’il en avait mal à la poitrine. À travers ses cris, il entendit la même vois lui dire quelque chose.

“Peut-être que tu aimerais voir....Mara Skonré Iarakaras.”

Tout à coup, Matias pu distingué chaque choses autour de lui mais sans aucune couleur. Il regarda sa main pour voir qu’elle n’était plus qu’un petit tas de chair brulé par une espèce de substance sombre. Trempé de sueur, il tourna la tête afin de distingué son agresseur.

Il était difficile de le voir, mais cela semblait être un elfe au cheveux sombre. Habillé de long en cape de vêtement noirs. “C’est bien lui” pensa-t-il.

“Répond-moi, car sache que je peux faire bien pire.” Entendit-il à travers ses propres cri.

“As Na Dor Sa”entendit-il. Une autre douleur très intense vint de son pied droit. Toujours aussi douloureuse. Comme s’il voulait entretenir la douleur.

“Répond! Je peux faire cela aussi sur le reste de tes doigts.”

“À QUOI BON!? TU VAS ME TUER DE TOUTE FAÇON...” cria Matias.

“... C’est vrai...mais je peux faire durer la douleur très, très longtemps avant...et tu me répondra de tout façon....”

Après quelques minutes et quatre doigts fondu, Matias compris que ça ne servait plus à rien de résister. Il reprit son souffle, se calma et avoua ce que son agresseur voulait savoir.

“Nous ne comptions pas repartir... nous étions nous-même les prisonniers de Lionel. Il nous a envoyé sur tes trousses en échange de la liberté.” Dit-il.

L’elfe pu voir que Matias était honnête dans sa réponse.

“Pourquoi lui obéir?”

“Parce que sinon il nous donnait à manger à son rat.”

“Rufus” Pensa l’elfe.

Noir regarda Matias et vis la peur sur son visage. Celle que son père voulait qu’il inspire. Il reconnu ce regard. Il y a longtemps, Jeanne eu le même. Cette fois, Noir était content de voir ce regard. Probablement que quelque chose avait changé en lui où que cette peur était destinée à ses ennemis.

Le sorcier s’approcha encore de son prisonnier avec un léger sourire.

“Si tu aurais eu un moyen de retourner au château, je t’y aurait renvoyé avec un message pour mon père.” Dit l’elfe en flottant vers la sortie.

Il se retourna, leva les deux mains pour ajouter.

“Maintenant tu ne me sert plus à rien... Nera Zoma Oko Mété”

Une boule de feu noir fonça vers Matias. Ses cris résonnèrent dans la nuit pendant que Noir quittait la maison en feu perdu la les bois. Il retrouva Elrick au loin dans le bois.

“Nous devrons trouver un autre moyen.” Dit Noir en continuant son chemin dans la forêt sombre auprès de son ami rôdeur.