À l'extérieur de la ville

Alorra aimait la vie qu’elle avait maintenant. Avant elle passait son temps à mendier et voler afin de manger. Même si ses proches ont succombé à la maladie de Charogne, elle se débrouilla aisément avec ce qu’elle gagnait comme fille de course. Un travail idéale pour un enfant d’à peine 10 ans.

Aujourd’hui, c’était son jour préféré. À toute les deux semaines ce jour là, elle faisait une commission que quelqu’un lui avait demandé. Un homme un peu étrange. Il déposait une récompenses dans la forêt en échange.

Cette fois elle apportait des produits frais de chez Mr.Gordon, ou Mr.Grognon comme elle l’appelait. Des oeufs, une miche de pain et un sac plein d’autres utilités. Elle trouva l’arbre où sa récompense devait être cacher dans un tissu. Elle était toujours excité de découvrir ce que c’était. Cette fois, une pièce d’or. Pas pour sa collection de pierre mais très satisfaisant.

Fière de sa récompense, elle retourna vers le village avant que la nuit tombe. Après une longue marche, elle pressa le pas car le ciel était maintenant orange. Elle arriva malgré cela la nuit tombé.

Près de l’entré, elle croisa la route de trois hommes titubant dans sa direction. Les trois criaient et riaient tellement ils était saoul. Alorra les croisa et sentit le regard des trois hommes la suivre.

“Hey....ich, beBÉ! Tu veux passé du bon temps?” Dit l’un des hommes à la jeune fille.

“Ben voyons, ... si moi je voulais une fille ptit-fille, j’srais resté à la tavarne héhéhé!” Ajouta l’autre de sa mauvaise haleine.

Les trois homme l’encercla afin de l’arrêter. Pris de peur, elle se rappela immédiatement du moustachu. Elle se mit à trembler, mais elle retenait ses larmes. Celles qu’elle versait dans le passé. Elle leva les yeux et regarda l’homme en face de lui dans les yeux.

“Vous ne verrai pas de larmes....” chuchota elle.

Au même moment, l’homme dernière elle tomba sur le sol en poussant un petit cris de surprise. Tiré par quelque chose vers les ténèbres. En regardant, ils pouvaient voir l’homme lutter contre quelque chose qui le collait au sol. L’un des hommes sorti un couteau et le colla sur la gorge d’Alorra en reculant. Le dernier recula de la même façon. Une voix obscure se fit entendre. Une voix qui semblait être un chuchotement tout en portant un écho.

“Vous comprenez ce qui unifie les créatures vivantes? La peur. Incontrôlable, inattendu. Vous la sentez? Bien sûr que oui. Vous en suintez.”

Les deux hommes se sentirent alors moins saoul. Ils se mirent dos à dos, tremblant de terreur.

“Laisse l’enfant partir immédiatement....” entendirent-ils. La voix ayant baissé d’un ton.

Presque au même moment, l’homme armée entendu un bruit soudain derrière lui.

“C’était quoi ça? ... ” Dit-il en se retournant pour voir que son allié avait disparu.

En tendant l’oreille, il pouvait entendre les deux autres hommes entrain de grogner. Comme incapable de parler. La nuit rendait le tout pratiquement invisible. Il tourna sur lui-même. Pour s’arrêter en fixant une silhouette non loin de lui. Une forme sombre et translucide. Presque humanoïde. Elle s’approcha de lui tranquillement.

“Tu as encore le choix de partir....cours...COURS!” cria la voix déformé dans un écho horrifiant.

L’homme échappa son couteau et tomba sur le dos libérant Alorra. Le saoulons semblait être terrifié, pris par une peur incontrôlable. Il rampa de terreur et se leva pour finir par partir en criant.

Alorra regarda la silhouette devant lui. Obscure, intimidante. La petite fille s’écrasa au sol en pleurant, fermant les yeux afin d’attendre l’inévitable.

“Je ne te ferai aucun mal.”

Elle leva ses yeux empli de larmes pour voir que la forme terrifiante était maintenant un elfe pale.
La silhouette sombre fouilla dans sa cape et tendit la main, invitant la jeune fille à prendre ce qu’il avait. Alorra s’approcha et tendit la sienne dessous. Une petite pierre précieuse tomba dans sa main. D’un bleu remarquable. Elle comprit alors de qui il s’agissait.

“Merci.”

“Chut...” répondu t-il avec le doigt sur ses lèvres. “ Ne sort pas le soir... il y a des monstres dehors.”

Elle se leva et s’éloigna en le regardant. Comme si elle s’attendait à le voir disparaitre et qu’elle ne devait pas le quitter des yeux afin de le voir. Malgré les efforts de la petite, au moment où elle tourna la tête, l’étranger avait disparu.