La peur elle-meme.

Le seul son dans la pièce était une goûte d’eau qui tombait dans une flaque depuis plusieurs heures. Un léger écho du son résonnait dans les couloirs tellement c’était silencieux. Un homme trapus aux larges favoris blancs marchait vers la source du son. Il ouvrit la porte de la cellule d’un geste de la main pour y voir la création de son maître.

“Rares les créations sont sur le sol” pensa Rufus.

“Viens, ils nous attends.” Dit-il en se rapprochant et tendant la main à l’elfe. Ce dernier pris la main de Rufus afin de se lever du sol. Une fois debout, ils étaient dans une nouvelle pièce faiblement éclairée. Une sorte de grande bibliothèque hornés d’une multitudes de décorations. Des objets précieux, rares probablement même magiques.

En les observant attentivement, il porta son attention sur un mur en particulier. Exposé comme des trophés, il y avait sur le mur ce qui ressemblait aux bras et jambes d’une armure, surmontés d’un scalpe de cheveux et de deux bout de chairs. Chaques mains étaient armées de trois grandes griffes fusionné aux mains et pièces d’armures.

“Ce sont les ...restes du plus grand guerrier que notre maître à vaincu.” Dit Rufus. “Il à même pris les cheveux et les oreilles.” Ajouta-il discrètement en ricanant.

Rufus metta soudainement un genoux sur le sol.

“Il arrive.” Chuchota-il.

Un éclat de lumière aveuglant apparu soudainement en plein milieu de la salle. Il diminua petit à petit afin de laisser paraître un homme en son centre. Son visage était familié, yeux rouges, peau et cheveux blancs. Il touchait à peine au sol, les cheveux et les vêtements dans un vent mystique.

Il regarda sa nouvelle création de haut en bas et souria. L’albinos se posa sur le sol, le vent disparu et il s’approcha très prêt de l’elfe. Il prit la prarole d’un ton bas et intimidant.

“Je suis ton père. Tu devras m’obéir. Je vais t’apprendre ce que tu as besoin de savoir et tu m’appelera maître.”

Sans aucun ton dans la voix, l’elfe réponda, “Pourquoi?”.

“Aucune question.” réponda aussitôt le sorcier avec un regard d’acier.

Ce dernier tendit la main et réçita quelques paroles arcanes. Ses yeux s’illuminèrent d’un blanc éclatant tout en conservant le regard dûr et sérieux.

“Malroren Tara lomasek.” Dit-il dans l’échos de la salle.

L’elfe sentit alors une émotion effroyable l’envahir. Tellement puissante et perturbante qu’il tomba sur le sol en criant. Il se tenait la poitrine comme si son coeur allait explosé. Soudain, cette sensation parti comme elle est venu.

En reprenant son souffle, il fit une grave erreur.

“Keuf....Keuf....Qu'est ce que c’était?” Dit-il.

Soudainement, l’émotion revint. Cette fois, beaucoup plus intense. Après ce qui semblait une éternitée, l’elfe vit que l’albinos avait la main tendue vers lui et semblait donner la douleur. Le traitement pris fin et recommença. Pris fin et recommença. Un temps pratiquement impossible à déterminer.

Lionel tendit la main encore une fois, mais il eu une réaction surprenante, mais attendu.

Le jeune elf était au sol, se tenant la tête, comme s’il avait déjà mal. Il ne criait pourtant pas, il semblait dire quelques mots très faiblement.

“...Non....pitié....”

Le silence se fut pendant un instant. Un rire brisa le silence, celui de Lionel. Un rire lugubre mais surtout de satisfaction.

“Tu sais maintenant ce qu’est la peur. La peur que j’inspire à mes ennemis. À travers toi, les autres auront peur de moi. Tu seras mon avatare, ma calamité...la peur elle-même. Tu utilisera cette peur sur tes ennemis en mon nom, tu détruiras tes ennemis en mon nom, tu sera la peur de tes ennemis, en mon nom.”

…

Noir ouvrit les yeux tranquillement à ce moment. Comme s’il avait volontairement fait appel à ce souvenir durant sa méditation. Il était tranquille dans sa chambre, là où il avait commençé.
Il venait de revoir la scène comme un spectateur. Il comprenait maintenant que la peur est une arme puissante et qu'elle passe des fois par la douleur. C’est la leçon qu’il à retenu de ce jour.